La déprime, état psychologique passager avec baisse du moral, est différente de la dépression qui se caractérise par des troubles plus graves.
Certains comportements et certaines pratiques peuvent aider pour fabriquer des molécules de la bonne humeur comme la sérotonine ou les endorphines (apparentées à la morphine que produit naturellement notre cerveau).
Apprendre à sourire et rire.
Le sourire et le rire doivent être spontanés, venir du cœur pour qu’ils soient réels et compris. Ils illuminent le visage. Même un peu forcé, le sourire baisse le niveau de stress et améliore le moral. De plus, le sourire est une arme communicatrice qui provoque l’intérêt chez autrui et induit une situation apaisante. Cela provoque des émotions telles que la bienveillance et l’empathie tant chez la personne que sur l’image qu’elle renvoie. Il faut s’entrainer à sourire le plus souvent possible.
N’hésitez pas à raconter vos blagues les plus drôles pour détendre l’atmosphère. Le rire n’est pas seulement un antistress et un antidéprime, il renforce le système immunitaire, réduit la douleur chronique et augmente la confiance en soi. La bonne humeur produite par les sourires et les rires est très contagieuse voir communicatrice. Sourire et rire augmentent les molécules de la bonne humeur et diminuent les hormones du stress (l’adrénaline puis la cortisone).
La dentition est bien visible : de belles dents blanches et alignées avec de belles lèvres reflètent une certaine assurance, un certain dynamisme et renforcent la confiance en soi.
Une bonne hygiène bucco-dentaire va améliorer l’humeur et de plus, diminuer une éventuelle mauvaise haleine : avec brossage des dents 3 fois par jour, passage de brossettes ou de fils dentaires, grattage de la langue, supplémentation en vitamine D pour diminuer la maladie parodontale responsable d’une perte de dents.
De même, les rides de la patte d’oie et du lion (entre les sourcils) sont visibles : le botox peut alors améliorer l’expression mais également l’humeur.
Pratiquer une activité physique régulière.
Le sport est essentiel pour un bon équilibre mental comme la marche de préférence rapide. L’idéal est de marcher, le plus vite possible en faisant de larges mouvements des bras fléchis, légèrement écartés du corps afin de favoriser un bon équilibre : dans les bois, dans les chemins de terre ou sur l’herbe et d’éviter un sol dur ou accidenté. Lorsque nous sommes dans la verdure, nous ressentons systématiquement une sensation de bien-être, nous respirons et nous nous sentons mieux. Alors, courir ou pratiquer la marche rapide favorise un dynamisme du corps qui se répercute sur notre santé et notre émotion positive. Il faut trouver son rythme régulier, sans forcer, être confortablement habillé et bien chaussé. Ceux qui s’adonnent régulièrement à leur exercice physique préféré (au moins 1/2h, trois fois par semaine) ont une meilleure humeur. Elle réduirait même les risques de certains cancers et de maladie d’Alzheimer. De plus, l’activité physique régulière diminue la perception de la douleur chronique en produisant des endorphines.
Impact des couleurs.
Le vert est la couleur de la nature qui donne envie de bouger, de se promener, de méditer, de se ressourcer…
Un chercheur anglais a comparé la consommation d’antidépresseurs dans des quartiers de Londres bordés par peu ou beaucoup d’arbres : Plus, il y a de végétation dans un quartier aéré, moins les habitants consomment d’antidépresseurs et plus, ils sont tentés à se livrer à une activité physique extérieure (Pr Michel Lejoyeux).
De plus, quelques plantes vertes dans un appartement ou un balcon ont un effet bénéfique sur le moral.
Le bleu est quand à lui aussi reconnu comme apaisant: regarder le ciel ou la mer permet de ramener le calme et retrouver la sérénité.
Avoir une alimentation équilibrée, saine et variée.
Nous mangeons trop gras, trop sucré, trop salé et trop acide.
Manger des aliments riches en oméga-3 surtout les noix, l’huile de colza ou de noix et les poissons gras (également riches en vitamine Dsardine, maquereau, hareng…en évitant les excès pour les gros poissons comme le thon et le saumon du fait d’une contamination par des polluants notamment les dioxines et le mercure). Ces « bonnes graisses » essentielles que l’organisme ne sait pas fabriquer, peuvent aider à réduire le stress excessif, les états dépressifs, améliorent la mémoire et de plus, diminuent le risque de maladies cardiovasculaires. Parallèlement, il faut réduire la consommation d’oméga-6 notamment d’huile de tournesol, de charcuteries, de graisses saturées…
Le magnésium a un effet défatigant, anti déprime et stimulant : sont riches en magnésium le chocolat noir, les oléagineux (amandes, noix, pistaches…) et certaines eaux minérales de type Hépar ou Rozana. Le chocolat noir contribue à baisser les pulsions alimentaires par ses effets « coupe-faim » et « anti-stress ».
Une étude américaine démontre que les personnes qui mangent régulièrement des aliments fermentés (cornichons, pickles, yaourts…) sont de meilleure humeur et sont moins stressées. (Pr Michel Lejoyeux).
Une épice, le safran a la réputation justifiée de booster le moral: à consommer de préférence sous forme de filaments, dans le riz ou encore le poisson…
Il est évidemment fortement conseillé d’y associer les fruits et les légumes riches en antioxydants (vitamine C et E, sélénium) toujours en privilégiant les produits locaux et de saison.
Rappelons que l’allaitement diminue le risque de dépression du post-partum et rend la mère et le bébé de meilleure humeur.
Suivre les règles d’hygiène pour un bon sommeil réparateur.
Dormir dans le calme et l’obscurité complète sont les éléments primordiaux pour bien commencer sa nuit et la finir de bonne humeur. Moins le sommeil est perturbé plus le corps se régénère et est en bonne santé. Il est nécessaire d’avoir une chambre pas trop chauffée et bien aérée. Puis, utiliser une bonne literie, tant le matelas qui doit être adapté à sa morphologie et ferme (nit trop dur, ni trop mou), que l’oreiller qui doit être modulable afin de soutenir la nuque. De plus, il faut proscrire les lumières trop imposantes et privilégier les lampes de chevet.
Avant de se coucher, se déconnecter des nouvelles technologies émettant de la lumière bleue (smartphone, tablette, ordinateur…) qui perturbent le sommeil.
Eviter dans la soirée toute consommation d’excitants nocifs tels que café – thé – vitamine C – cola et faire attention à l’alcool (un verre d’alcool augmente la sérotonine. Si la consommation se prolonge, la sérotonine diminue avec coups de blues).
Proscrire les dîners copieux tardifs trop gras et sucrés.
Eviter les somnifères ainsi que les benzodiazépines qui peuvent induire des phénomènes de dépendance et ne respectent pas l’architecture du sommeil.
En cas de reflux gastro-œsophagien avec remontées acides, il est recommandé de ne pas se coucher tout de suite après le diner mais d’attendre au moins 2h. Il importe également de prendre en charge un ronflement surtout s’il s’accompagne d’une apnée du sommeil, un syndrome des jambes sans repos avec impatiences, des crampes musculaires nocturnes ou un grincement des dents (bruxisme) qui vont perturber le sommeil.
Créer un véritable havre de paix favorisera l’endormissement et la bonne récupération physique nécessaire à son épanouissement et à sa bonne humeur.
Penser à la vitamine D.
Une carence en vitamine D augmente le risque de dépression notamment saisonnière. Les personnes régulièrement supplémentées en vitamine D surtout durant les périodes hivernales signalent de plus une sensation de bien-être. La supplémentation se fera soit par fortes doses espacées (par exemple : 1 ampoule de ZymaD® 80.000 tous les 2 mois) soit quotidiennement (par exemple : 5 à 10 gouttes par jour de ZymaD®10.000).
Une exposition régulière mais modérée au soleil, à la lumière du jour (en respectant les règles de prévention solaire) améliore le moral non seulement par l’intermédiaire de la vitamine D mais également de la sérotonine, neuromédiateur intervenant dans la régulation de l’humeur.
Ecouter régulièrement de la musique.
Ce n’est pas seulement un plaisir mais un remède contre le stress. Elle module les émotions, induit un état de détente et améliore ainsi l’anxiété et les troubles de l’humeur. Elle calme nécessairement nos angoisses et favorise notre évasion intellectuelle. Ce qui a tendance à dissiper nos tensions. Trouver un style de musique en relation avec nos battements de cœur provoque une sensation de bien-être intérieur qui neutralise automatiquement nos idées noires. Prendre le temps d’écouter un morceau de musique classique ou non permet de se détendre, de se mettre facilement en état de méditation, de contemplation souvent à notre insu provoquant des ondes positives. Il y a des musiques (Mozart, Bach) qui vous détendent, d’autres qui vous motivent et vous stimulent, d’autres encore qui activent votre nostalgie.
La musicothérapie peut soulager la douleur chronique notamment la fibromyalgie.
Les médecines dites « douces ».
Elles peuvent aider, surtout la phytothérapie qui est l’utilisation des plantes. Certaines sont destinées à apaiser l’humeur comme le safran ou le millepertuis.
Certaines plantes comme la valériane, l’aubépine, la passiflore, la mélisse, le coquelicot, la marjolaine…ont une action apaisante, la rhodiola rosea a une action déstressante. Sans oublier les incontournables tisanes de tilleul, de verveine, de camomille ou de fleur d’oranger qui peuvent aider à l’endormissement.
L’épanouissement sexuel et l’émotion amoureuse.
Que ce soit l’amour passion, l’amour affectif (avec complicité, respect, plus d’activités en commun mais moins de fougue) ou le plaisir sexuel.
L’activité sexuelle développe de l’énergie et un accomplissement de soi. De plus, l’amour libère en nous des molécules comme la sérotonine, les endorphines ou encore l’ocytocine qui interviennent dans la régulation de l’humeur et qui combattent le stress excessif. Par toutes ses actions, l’amour améliore le moral, la qualité de vie, réduit la douleur chronique et augmente l’espérance de vie.
Se faire plaisir.
On insistera sur l’importance de changer ses habitudes, sa façon de penser, de se réapproprier la notion de plaisir dans les moments de la vie courante, de mettre un peu plus de plaisir dans notre quotidien et un peu moins de devoir, de penser et agir autrement, de prendre régulièrement le temps pour la détente et ses loisirs préférés, de s’obliger à passer du temps avec ses amis, de s’impliquer dans un projet, d’être optimiste…et de récupérer alors une estime de soi.
Conclusion
Le stress excessif et la déprime abaissent le seuil de tolérance à la douleur et amplifient la sensation douloureuse. Il faut prendre en charge énergiquement toute douleur car lorsqu’elle devient persistante et chronique, elle va être à l’origine d’un état dépressif. A son tour, la dépression réactionnelle entretient ou majore la douleur.
Se sentir de bonne humeur : diminue toutes sensations de douleurs, protège le cœur, renforce l’immunité et diminue les infections, permet le meilleur équilibre d’un éventuel diabète.