10 réponses pratiques aux questions posées

10 réponses pratiques pour vivre en meilleure santé,
plus longtemps et sans douleurs.

 

1- Boostez votre moral

Evacuez l’excès de stress, sachez décompresser et communiquer. Acceptez telles qu’elles sont les situations que l’on ne peut changer et surmontez l’épreuve, ce qui vous rendra plus heureux.
Le bonheur, c’est bon pour la santé. Alors :

  • Cultivez l’optimisme, regardez le verre à moitié plein et pensez différemment en voyant les choses du « bon côté » ! Apprenez de vos erreurs pour ne pas les répéter.
     
  • Faites-vous plaisir le plus souvent possible, en privilégiant la qualité de préférence à la quantité. Il n’y a pas de bonheur sans plaisirs, alors faites ce qui vous fait du bien sans éprouver le moindre soupçon de culpabilité.
     
  • Riez plusieurs fois par jour, c’est un excellent médicament, de surcroit gratuit, pour abaisser le niveau de stress, améliorer le moral ainsi que pour lutter contre la douleur chronique en augmentant son seuil de tolérance et en réduisant les tensions musculaires. On parle même de « rire thérapeutique » dans le milieu médical. Par ailleurs, sourire naturellement favorise la convivialité, crée des liens et rend plus heureux. Un sourire sincère conduit à bien d’autres sourires. La bonne humeur induite par les sourires et les rires est très communicative.
     
  • Soyez toujours bienveillant, pensez à dire « bonjour » en vous tenant droit, en regardant bien la personne dans les yeux : un véritable signe de savoir vivre et d’ouverture.  Et n’oubliez pas la gratitude : dire « merci », ça fait du bien aux autres mais aussi à soi.
     
  • Être généreux rend plus heureux et quand on fait du bien autour de soi, ne jamais rien attendre en retour.
     
  • Commencez par vous aimer…au moins un peu, respectez-vous, reconnaissez vos qualités et ayez une certaine estime de vous.
     
  • Faites le tri dans vos relations et entourez-vous de personnes positives, sincères, joyeuses car le bonheur est contagieux !

    ► Voir « la vie en rose » comme le chantait Edith Piaf, concourt à générer un nouveau bien-être en stimulant la production des molécules de la bonne humeur telles que la sérotonine, les endorphines, la dopamine et en diminuant la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

 

2- «Mieux vaut prévenir que guérir »

La médecine d’aujourd’hui se doit d’être plus préventive.

  • Sachez protéger votre dos : ménager-le, pensez à corriger votre posture au quotidien et ce dès l’enfance, évitez la position assise prolongée non adaptée à notre anatomie.  Autrement dit, levez-vous, redressez-vous, étirez-vous et musclez-vous !
    Avoir une bonne attitude corporelle est le reflet d’une bonne estime de soi. Cela nous aide à développer notre esprit de responsabilité, nos choix et à nous montrer plus respectueux envers autrui.
    Prenez aussi tout simplement soin de vous, de votre ventre, de vos pieds, de vos dents et de votre mâchoire…
    Dois-je ajouter que l’âge aidant, il convient tout particulièrement de bien vivre sa ménopause et de prévenir les fractures par fragilité osseuse notamment de vertèbre et de hanche, parfois sévères, l’ostéoporose étant longtemps silencieuse et non douloureuse !
     
  • Comment prévenir les maladies cardio-vasculaires ? De bonnes habitudes, une hygiène de vie, tout en combattant les facteurs de risque (hypertension artérielle, diabète, excès de ldl cholestérol, stress excessif, mauvaise alimentation, sédentarité, tabagisme…) permettront de protéger son cœur et d’éviter de « boucher » ses artères.
     
  • Nous ne sommes pas tous égaux devant le risque de développer un cancer. Bien qu’il y ait une prédisposition génétique à développer certains cancers comme celui du sein et du côlon, il faut aussi mentionner l’influence de facteurs liés à la malchance mais essentiellement de facteurs environnementaux, c’est-à-dire de l’épigénétique. De nombreuses études internationales montrent au demeurant que 4 cancers sur 10 seraient évitables par un mode de vie associant pratique sportive régulière, alimentation saine et absence de tabac.
     
  • Comment stimuler ses propres défenses immunitaires naturelles pour limiter le risque d’infection virale ou bactérienne contagieuse, parfois grave chez la personne âgée ou fragilisée ? En plus des mesures fondamentales comme une hygiène irréprochable des mains, en cas d’épidémie, du respect des distances, du port du masque, du dépistage rapide puis de l’isolement des personnes infectées, il est nécessaire :
    ► De se supplémenter en vitamine D et au mieux en zinc*.
    ► De consommer des aliments riches en vitamine C comme le kiwi ou les oranges, mais aussi de l’ail**, du piment, du thé vert…
    ► De protéger sa flore intestinale par les diverses fibres végétales des fruits et des légumes pour nourrir nos « bonnes » bactéries qui stimulent notre système immunitaire. Au besoin, supplémenter en probiotiques type bifido et lactobacillus.
    ► D’avoir un sommeil de qualité, de rester positif, de faire régulièrement du sport et de lutter contre le stress chronique.

 

3- Rompez avec la sédentarité.

  • Bougez, marchez : c’est aussi à la portée de tous ! Pratiquez raisonnablement votre sport favori, celui qui est à votre goût, si possible en plein air, dans la nature.
    Une activité physique, qui vous procure du plaisir, doit être modérée, progressive, régulière, adaptée à votre capital santé. Elle contribue au moral et à la confiance en soi avec un impact positif sur les muscles, l’équilibre, le cœur et oxygène le cerveau… Elle est bénéfique sur la douleur et source de bien-être en produisant les fameuses endorphines, apparentées à la morphine, que produit naturellement le cerveau. Elle lutte contre la perte osseuse, le surpoids et la graisse abdominale profonde qui est dangereuse. Elle permet donc de vivre mieux et plus longtemps. Elle est essentielle pour avoir une meilleure posture afin de prévenir le mal de dos. Rien, en effet, n’est pire que l’inactivité et la station assise prolongée. Aussi, pratiquer régulièrement une activité physique est essentielle pour retarder, voire éviter, l’apparition de l’arthrose.
     
  • Chez le lombalgique chronique, l’entretien physique est indispensable afin de conserver une bonne musculature. Toutefois, les sports avec impacts importants et mouvements extrêmes sont certainement à déconseiller. L’absence d’échauffement et les mauvais gestes techniques peuvent favoriser les traumatismes sportifs qui sont des facteurs de risque de mal de dos et d’arthrose.

    ► A l’inverse, l’excès de sport, comme beaucoup d’autres excès, peut conduire à la dépendance ou à l’addiction, parfois à la prise de substances non adaptées, à la mise en péril de votre santé tant sur le plan psychique, cardiaque que rhumatologique.

 

4- Efforcez-vous de bien dormir.
 

  • Comment combattre le manque de sommeil qui augmente la fatigue, l’excès de poids, les maladies cardio-vasculaires, la sensation douloureuse et les contractures musculaires… ? Il y a de plus un lien direct entre la qualité du sommeil et notre cerveau, par conséquent sur la mémoire et l’attention.
     
  • Il faut, dans tous les cas, s’appliquer à soi-même une bonne hygiène de sommeil pour être en meilleure santé : le bruit, la lumière, une chambre surchauffée, une mauvaise literie, des oreillers non adaptés, les diners tardifs trop copieux, l’usage abusif aux écrans dans la soirée ainsi que les boissons contenant de la caféine...sont nocifs et néfastes au sommeil.

    ►L’anxiété et le stress excessif empêchent de bien dormir et à son tour, l’insomnie rend plus anxieux. Aussi, consacrons du temps, avant de se coucher, à la détente via des moments de relaxation, de méditation, de lecture, d’écoute musicale, de spiritualité ou de câlins…

 

5 - Mangez plus sainement et mieux équilibré

  • Notre flore intestinale – nommée scientifiquement « microbiote » – est formée de 100.000 milliards de « bonnes » bactéries protectrices appelées « probiotiques » qui ne demandent qu’à être bien nourries par les fibres végétales. Elles raffolent des fruits, des légumes et des légumineuses riches en fibres, en vitamines et en antioxydants. Mettre aussi au menu les « fameuses » graisses oméga 3 (huile de colza ou de noix, poissons gras…), les aliments riches en magnésium (chocolat noir, fruits à coques…), en calcium. Sans oublier les aliments fermentés (cornichons, choucroute, yaourts, pickles…) qui apportent des probiotiques naturels.
     
  • L’intestin, très innervé, communique en permanence avec le cerveau par de nombreuses connexions nerveuses, mais également par des médiateurs qui circulent par voie sanguine, comme la sérotonine produite essentiellement dans le tube digestif.
    Rien de tel qu’un microbiote intestinal de qualité pour stimuler nos défenses immunitaires et mieux résister aux maladies infectieuses, pour être moins stressé et de bonne humeur, pour ralentir le vieillissement du cerveau, pour lutter contre le surpoids et être en meilleure santé.
    Moralité : il est important de prendre soin de son ventre et de ses bactéries qui nous veulent du bien.

    ► Il importe donc de manger mieux, local, varié, des produits sains riches en fibres en privilégiant toujours l’alimentation dite « méditerranéenne » et bio dans la mesure du possible. De retrouver le plaisir de faire ses courses au marché, une vraie rencontre avec les producteurs et de cuisiner des bons petits plats.

 

6- Evitez l’excès de poids

  • Encore faut-il pour vivre heureux, échapper aux deux fléaux alimentaires majeurs : entre ceux qui souffrent de la faim et à l’inverse, ceux qui souffrent d’obésité avec sa graisse abdominale profonde.
    L’obésité présente, au fil des ans, des risques pour la santé, sa progression est inquiétante notamment chez les adolescents. S’il est vrai qu’il y ait une prédisposition génétique certaine, le poids dépend essentiellement de nombreux facteurs dits environnementaux, épigénétiques, comme l’adoption de bons réflexes alimentaires, la pratique d’une activité physique régulière, une bonne gestion du stress ou encore un sommeil de qualité.
    Il faut modifier son comportement alimentaire sans se priver, garder le plaisir de bien manger en privilégiant la qualité à la quantité. Bien sûr, évitez le grignotage et les excès de sucres dits rapides. Fuyez la nourriture industrielle « ultra-transformée » trop calorique, trop sucrée, trop salée, riche en additifs alimentaires qui ne profite qu’aux industries : plats cuisinés, chips, barres chocolatées, sodas y compris les « lights », et ce dès l’enfance, avant la puberté.
     
  • Ce fléau surcharge la colonne lombaire et les articulations portantes, favorise l’arthrose et le relâchement musculaire. Les personnes obèses souffrent fréquemment de lombalgie chronique mais aussi des genoux et des hanches. L’hyperuricémie, pouvant provoquer des crises de goutte est souvent associée à une aux facteurs de risques cardiovasculaires comme l’obésité et le diabète de type 2.

    ► L’obésité, est un véritable problème de santé publique mondial en constante augmentation. Pour cela, il importe avec de la volonté de manger autrement, sans se culpabiliser, de bouger plus et de faire de l’exercice physique.

 

7- Corrigez les carences en vitamine D.

Elle est surtout synthétisée par la peau sous l’effet du soleil. Le terme « vitamine » est donc inapproprié, une vraie vitamine étant apportée obligatoirement par l’alimentation.

  • Quand vous ne vous exposez pas au soleil notamment en hiver, supplémentez-vous en vitamine D pour profiter de ses bienfaits sur l’absorption du calcium et sa fixation sur les os.
    Savez-vous pourquoi la vitamine D est indispensable pour notre santé ? Études après études, on découvre que ses bienfaits vont bien au-delà de la solidité de nos os.
     
  • Elle a aussi des effets extra osseux bénéfiques « inattendus » multiples et variés, notamment sur les muscles et par conséquent sur les chutes, les capacités intellectuelles et le moral.
    Un déficit profond en vitamine D amplifie la douleur chronique mais également la tendance dépressive, ce qui peut aggraver les plaintes douloureuses. Son déficit serait également un facteur de risque de la lombalgie chronique.
    La « vitamine du soleil » améliore la réponse du système immunitaire et joue un rôle dans la prévention de la grippe et des infections respiratoires aigües dont celle provoquée par le coronavirus.

    ► Nous devons envisager en prévention une supplémentation systématique toute l’année, et cela même sans dosage préalable notamment chez les sujets âgés qui la synthétisent beaucoup moins et chez toute personne ne s’exposant pas régulièrement au soleil. Dans ces cas, la probabilité d’un déficit en vitamine D est extrêmement élevée, alors que le risque de surdosage est quasiment nul.
    La vitamine D a encore de beaux jours devant elle ! L’avenir nous le dira.

 

8- Prenez soin de votre cerveau et de votre mémoire.

  • Contrairement aux idées reçues, le cerveau se régénère tout au long de la vie. En s’ouvrant au changement, à la nouveauté, à la curiosité, à la créativité, au désir d’apprendre, nous pouvons fabriquer de nouveaux neurones mieux connectés entre eux, à l’âge adulte notamment par l’hippocampe, une zone du cerveau essentielle à la mémoire et à la gestion des émotions. Notre mémoire, c'est un fait, a besoin de stimulations pour mieux fonctionner. La mémoire ne s’use que si l’on ne s’en sert pas : plus on la fait travailler, plus elle se développe. Mais il est nécessaire de reposer son cerveau au quotidien sans pression ni performance, sans attendre les vacances et de faire des pauses plus ou moins longues de relaxation, de méditation ou d’écoute musicale…pour récupérer.
    Aussi, on positive, on évite la solitude, les pensées négatives, on fait du sport, ce qui va de plus diminuer la sécrétion des hormones du stress qui nuisent au bon fonctionnement cérébral.
     
  • Et au contraire, l’ennui, la sédentarité, le stress excessif, la dépression, un sommeil perturbé, la prise prolongée de tranquillisants, ou encore une baisse de l’audition source d’isolement relationnel… sont des entraves à la production de nouveaux neurones et inhibent nos capacités de mémorisation.

    ► Enfin, il ne faut pas négliger de prendre en charge une dépression avec sa perte d’estime de soi, du plaisir et son pessimisme quant à l’avenir. Elle peut se manifester par des plaintes physiques. Je songe au mal de dos, par exemple. Un cercle vicieux existe entre douleur et dépression : une douleur persistante retentit sur le psychisme et l’humeur, tout comme un état dépressif amplifie la sensation douloureuse.

 

9- Privilégiez l’amour.

  • Une bonne santé sexuelle sur le mode de la complicité, de la tendresse, des câlins… génère du bien-être, améliore le moral, renforce les défenses immunitaires, concourt à soulager la douleur chronique, est bénéfique pour le cœur et retarde le processus de vieillissement tout en nous faisant paraître plus jeune que notre âge. C’est la conséquence de l’enchaînement de libération des molécules de la bonne humeur et de l’ocytocine, l’hormone liée à l’attachement.
     
  • Inversement des difficultés sexuelles peuvent gâcher une relation sexuelle et même causer une dépression ou encore certaines douleurs, notamment du dos.

    ► Alors, il est donc vivement conseillé de maintenir le désir, de penser aux préliminaires, de lutter contre la routine, de favoriser le dialogue, les petites attentions, un respect mutuel et de conserver dans la mesure du possible une activité sexuelle régulière.
    Le plaisir sexuel est un excellent anti déprime et antidouleur mais ne doit pas être une corvée.

 

10- Enfin, ne restez pas avec vos douleurs.

  • On ne s’habitue pas aux douleurs et il ne faut d'ailleurs pas s'y habituer.
  • Le retentissement de douleurs, qui évoluent depuis plusieurs mois ou années est très important avec difficultés dans le travail, la vie familiale, conjugale, les activités ménagères, les loisirs, diminution de l’activité physique, altération du sommeil et dépression secondaire. Il est important de les traiter ou du moins les soulager le plus précocement possible, avant qu’elles ne se répercutent sur le moral et la qualité de vie, tout en s’intéressant à l’histoire du patient.

    Être soulagé est un droit, autant qu’une nécessité et pour cela, ne comptez donc pas que sur une ordonnance miracle de médicaments !  
    Et, évitons le surdosage au paracétamol qui pourrait détruire le foie mais aussi aux antidouleurs opioïdes et aux tranquillisants source d’effets indésirables, de dépendance voire d’addiction. Surtout n’oublions pas que les traitements locaux, au siège même des douleurs, peuvent être d’un grand secours.

 

≈ Il est nécessaire avant tout de prévenir, avec un désir de préserver sa santé du corps et de l’esprit. N’hésitez pas à sourire et à rire, à être épanoui, à savoir dire « merci » ou encore « bonjour », à se concentrer sur les côtés positifs de la vie sans négliger le plaisir, en regardant chaque situation telle qu’elle est plutôt telle qu’elle pourrait être, à s’alimenter sainement avec des goûts variés dignes de notre gastronomie, à rester actif et surtout à limiter son temps assis pour retrouver le plaisir de bouger, à se ressourcer dans la nature, à fuir n’importe quelles routines, par exemple, métro-boulot-dodo et à avoir une bonne hygiène corporelle car la santé est entre nos mains pour limiter les infections. C’est un véritable art de vivre au quotidien que l’on vous propose.